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FIBRILLATION AURICULAIRE : Et si tout le risque était génétique ?

Actualité publiée il y a 15 heures 13 min 41 sec
JAMA Cardiology
« Vos gènes déterminent votre risque de fibrillation auriculaire » (Visuel Adobe Stock 144030431)

« Vos gènes déterminent votre risque de fibrillation auriculaire », écrivent ces cardiologues de l’Université de Copenhague. Leur étude génétique à grande échelle, publiée dans le JAMA Cardiology ouvre de nouvelles opportunités de prévenir les cas de fibrillation auriculaire (FA) et de les traiter de manière plus personnalisée.

 

Dans les pays riches, jusqu'à un tiers des adultes peuvent, à un moment de leur vie, développer une arythmie cardiaque, une fibrillation auriculaire, avec des symptômes de palpitations, une gêne thoracique et un essoufflement.  La FA augmente le risque d'insuffisance cardiaque et d'accident vasculaire cérébral (AVC). Les cardiologues savent déjà que la FA peut être héréditaire et que la génétique augmente ou diminue le risque.  

 

L’étude, menée au Rigshospitalet regarde précisément ce rôle de la génétique dans le développement de la FA à partir de l’analyse des scores de risque génétique de FA de plus de 400 000 individus de la BioBank britannique. Le score de risque génétique, qui repose sur la connaissance des variations génétiques de prédisposition à la FA a été calculé pour chaque participant, à l’aide d’un modèle informatique. L’analyse confirme que :

 

  • ce score de risque génétique élevé de FA est lié à une incidence définitivement accrue de la maladie ;
  • cette corrélation est encore accentuée chez les personnes ayant, en  plus, des facteurs de risque environnementaux -ou liés au mode de vie ( hypertension et obésité, notamment) ;
  • à partir de l’étude de pas moins de 18.000 gènes différents, 6 sont identifiés pour leurs modifications génétiques affectant de manière significative le risque de FA ;
  • 1 % des participants s’avèrent porteurs de modifications génétiques dans l'un de ces gènes. Cette caractéristique, combinée à leur score génétique global, augmente considérablement leur risque de FA.

 

Alors que de tels tests génétiques ne font actuellement pas partie du processus de diagnostic ou du traitement de la FA, ces données engagent à modifier les parcours de soins et à développer des traitements mieux personnalisés.


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