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HORLOGE BIOLOGIQUE : Elle régule aussi la performance cognitive

Actualité publiée il y a 11 mois 1 semaine 3 jours
Perspectives on Psychological Science
En comprenant et en reconnaissant mieux les chronotypes, il serait théoriquement possible d’aider chaque individu à optimiser ses performances cognitives (Visuel Adobe Stock 486795893)

En comprenant et en reconnaissant mieux les chronotypes, il serait théoriquement possible pour chaque individu d'optimiser ses performances cognitives, quel que soit son âge. Qu’il soit plutôt d’un chronotype « lève-tôt » ou « couche-tard », son horloge interne joue un rôle essentiel dans l'optimisation de ses performances cognitives, conclut cette équipe du Baycrest Centre (Toronto). Avec un effet si puissant qu’il pourrait même avoir un impact significatif sur les résultats scolaires des plus jeunes et la santé cérébrale des plus âgés.

 

 

« En raison des différences de chronotypes selon les personnes, nous constatons des différences significatives dans les moments de la journée durant lesquels, ces personnes peuvent mieux mobiliser leur attention, mieux apprendre ou résoudre plus facilement des problèmes, ou encore prendre des décisions complexes », souligne l’auteur principal, Lynn Hasher, chercheur au Baycrest.

 

Le chronotype d’un individu détermine aussi son fonctionnement intellectuel tout au long de la journée.

Le chronotype varie d'une personne à l'autre et change également avec l'âge, de l'enfance à l'adolescence et jusqu'à la vieillesse.

Les chronotypes du matin qui se lèvent tôt, « marquent » un pic de capacité cognitive plus tôt dans la journée, tandis que chez les chronotypes du soir, ce pic intervient plus tard.

 

L’étude, une méta-analyse de plus de 150 études publiées sur les chronotypes et leurs effets sur les performances mentales confirme ainsi que :

 

  • le chronotype a un effet important sur l’évolution des performances cognitives au cours de la journée.

  • En clair, cela suggère qu’une personne du matin peut avoir plus de difficulté à apprendre de nouvelles données plus tard dans la journée, tandis qu’une personne du soir peut avoir des difficultés à prendre des décisions avant midi.
  • le chronotype semble avoir le plus grand impact chez les adolescents et les personnes âgées. Les adolescents, généralement de chronotypes du soir, ont tendance à commencer l'école tôt le matin, ce qui peut avoir un effet négatif sur leurs résultats scolaires ; les personnes âgées plutôt du matin, ont tendance à faire de moins bons scores aux tests cognitifs plus tard dans la journée.

 

Quelles implications ? Prendre en compte son chronotype pourrait « faciliter la vie » dans de nombreux contextes, académiques, médicaux, professionnels ou sociaux.

Décrypter le chronotype de chaque personne permettrait de l’aider à mieux exploiter ses capacités cognitives au cours de la journée.  


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