INSUFFISANCE CARDIAQUE : Les cellules souches font le job ensemble
La réparation cardiaque est l’une des principales applications prometteuses de la thérapie par cellules souches et de nombreuses équipes de recherche y travaillent, que ce soit pour la prévention de la crise cardiaque, en cas d’insuffisance cardiaque, ou pour la réparation d’un cœur endommagé. Cette équipe de l’Université Rutgers (New Jersey) franchit une étape importante en démontrant que les cellules musculaires cardiaques créées à partir de cellules souches forment une équipe et se mettent à pomper ensemble. Des travaux rapportés dans la revue Frontiers in Cell and Developmental Biology, qui ouvrent une toute nouvelle option thérapeutique pour les millions de patients qui souffrent d’insuffisance cardiaque.
Car le principe, ici, du Dr Leonard Lee, auteur principal de l’étude est de prélever des cellules du tissu conjonctif du cœur, de les reconfigurer ou « les faire revenir en arrière » à l’état de cellules souches du cœur, puis de les respécialiser à nouveau en cellules du muscle cardiaque. Sous réserve de validation fonctionnelle, c’est donc une alternative à la greffe cardiaque mais aussi, dans d’autres cas, aux chirurgies de pontage ou autres procédures de pompage artificiel.
Le développement réussi d’une unité de pompage homogène et coordonnée : l’avancée réelle réside dans le fait que les cellules musculaires cardiaques créées se regroupent spontanément en une unité qui fonctionne -et pompe ensemble- de manière visible au microscope. Spontanément, ou presque, car l’équipe a surexprimé dans cet objectif, une protéine dans les cellules appelée CREG. En d’autres termes, grâce à cette préparation, les cellules cardiaques obtenues à partir des cellules souches se combinent et forment un ensemble homogène.
Alors que l'insuffisance cardiaque atteint des proportions épidémiques, que la seule option actuelle pour la traiter est la chirurgie, la greffe ou le raccordement du patient à une pompe à sang. Cependant toutes ces procédures ont un impact non négligeable sur la qualité de vie du patient.
L’idée est donc de trouver des solutions qui permettent au cœur de se « guérir lui-même ».
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