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MAL de DOS ? Et si c’était simplement la position assise prolongée ?

Actualité publiée il y a 15 heures 15 min 16 sec
BMJ Open
Eviter ou au moins réduire la position assise permet tout simplement de prévenir le mal de dos (Visuel Fotolia 111080013).

La station assise prolongée est plutôt documentée et déconseillée pour ses effets cardiométaboliques. Mais à l’évidence, cette posture et cette forme de sédentarité ont aussi leurs conséquences musculosquelettiques. C’est ce que s’attache à préciser cette équipe de rhumatologues de l’Université de Turku (Finlande) qui incite ici à éviter ou au moins à réduire la position assise pour prévenir ici… le mal de dos.

 

La démonstration est apportée de l’efficacité d’une réduction de la durée de position assise et du degré des lombalgies qui, faute d’intervention, ont tendance à progresser avec le temps.

 

Précisément, l’étude montre que la réduction de la position assise, au quotidien, empêche cette aggravation des maux de dos sur une période de 6 mois. Si la conclusion ne paraît pas intuitivement surprenante, comme le relèvent les auteurs, les données de recherche sur le sujet sont étonnamment rares. D’autant plus étonnamment rares, que la sédentarité a plutôt tendance à augmenter, y compris dans les tanches d’âges plus jeunes, et, simultanément la prévalence des troubles musculosquelettiques (TMS).

 

L’étude regarde donc si la réduction du temps passé assis permet de prévenir ou soulager les maux de dos, ici chez des participants en surpoids ou obèses- qui passaient la majeure partie de leur temps assis. Ces participants ont été invités à réduire leur temps passé assis de 40 minutes par jour en moyenne au cours du suivi de 6 mois. L’expérience montre que :

 

  • seulement 40 mn par jour en moins de station assise permet une réduction significative de la douleur ;

  • ces changements dans les maux de dos n’apparaissent pas, à l'IRM, dépendants de changements de masse grasse ou de métabolisme du glucose des muscles du dos - les personnes souffrant de maux de dos ayant souvent des dépôts de graisse excessifs dans les muscles du dos et un métabolisme du glucose altéré pouvant les prédisposer à la douleur.

 

Ainsi, les changements de comportement les plus évidents sont parfois les plus efficaces : réduire la position assise au travail ou pendant les loisirs, augmenter sa pratique de l’activité physique, comme pratiquer la marche ou plus simplement opter quand c’est possible pour la position debout et changer régulièrement de posture constituent des mesures simples pour réduire son risque de lombalgie.


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