MÉNOPAUSE : Les bouffées de chaleur associées aux comportements sédentaires
Un mode de vie sédentaire favorise le développement de troubles cardiovasculaires qui favorisent à leur tour la survenue des bouffées de chaleur nocturnes, explique cette équipe de gynécologues du Smith College (Northampton, Massachusetts). Un trop grand nombre d'heures passées en position assise notamment, semble directement corrélé à ce symptôme parmi les plus courants de la période de transition vers la ménopause. Ces conclusions, présentées lors de la Réunion annuelle 2021 de la North American Menopause Society (NAMS), appellent les médecins à inclure la pratique de l’activité physique dans leurs recommandations.
80% des femmes se plaignent des bouffées de chaleur autour de la ménopause. Certaines données suggèrent que la fréquence et la gravité des bouffées de chaleur sont liées à un risque accru de maladie cardiovasculaire. Le comportement sédentaire, plus répandu avec l’âge, est également lié à un risque accru de maladie cardiaque.
La sédentarité, facteur indépendant de bouffées de chaleur
Les bouffées de chaleur non seulement interfèrent avec la qualité de vie mais sont ainsi le symptôme d'autres problèmes de santé. Si jusque-là peu d'études avaient évalué le lien entre la sédentarité et ce symptôme de la ménopause, cette nouvelle recherche menée auprès de femmes pré-, péri- et post-ménopausées, confirme en effet que le comportement sédentaire prédit l'apparition de bouffées de chaleur nocturnes, indépendamment du temps passé à une activité vigoureuse ou modérée. Ainsi, la sédentarité est un facteur indépendant, indépendamment de l'activité par ailleurs pratiquée.
« Les femmes au cours de cette période de transition vers la ménopause renforcent en général ces comportements sédentaires », commente l’un des auteurs, le Dr Sarah Witkowski, médecin du sport au Smith College. « De simples recommandations de mode de vie fondées sur des preuves -réduire le temps sédentaire- pourraient donc changer la donne pour les femmes souffrant de ce symptôme ».
C’est le premier facteur de mode de vie identifié comme déclencheur indépendant possible des bouffées de chaleur chez les femmes périménopausées et les professionnels de santé devraient l’évoquer, avec leurs patientes, lorsqu'ils discutent des options de traitement.
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