PARKINSON, ALZHEIMER : Pourquoi l’exercice est le nerf de la guerre
Qui dit exercice physique dit aussi risque réduit de maladies cardiovasculaires, d'obésité et de diabète, qui avec l’inactivité physique justement, constituent les 4 facteurs majeurs et modifiables de neuro-inflammation dans les maladies d'Alzheimer et de Parkinson. Cet article d’experts, présenté dans la revue Current Aging Science, rappelle tout simplement, que l’épidémie de maladies neurodégénératives pourrait tout simplement être mieux contrôlée par une meilleure "gestion" de ces facteurs de risque modifiables. En particulier, par la pratique généralisée, même à l’âge avancé, d’un exercice physique régulier et adapté.
L’étude examine les facteurs de risque modifiables pour les maladies d'Alzheimer et de Parkinson et leur impact sur la neuro-inflammation dans les mécanismes de la maladie neurodégénérative. La maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson ont en effet une caractéristique commune, l’inflammation du tissu nerveux initialement déclenchée par la présence de structures moléculaires pathologiques associées (beta-amyloïde et tau en particuliet). La neuro-inflammation chronique est soutenue par l'activation persistante des cellules gliales non neuronales dans le cerveau, ce qui entraîne des dommages ou la mort des cellules voisines, dont les neurones et les cellules gliales elles-mêmes.
4 facteurs de risque modifiables pour les maladies d'Alzheimer et de Parkinson sont ici documentées : l'inactivité physique, les maladies cardiovasculaires, l'obésité et le diabète de type 2. Ces facteurs de risque modifiables contribuent en effet à la neuro-inflammation par des mécanismes spécifiques caractéristiques de la maladie d'Alzheimer et de Parkinson. Ces facteurs de risque sont modifiables car bien évitables en population générale par de « simples » changements de mode de vie, dont l'amélioration du régime alimentaire, la pratique régulière de l’exercice, le traitement efficace et son observance pour les maladies vasculaires dont l'hypertension artérielle.
Pratiquer l’exercice pour contrôler ces facteurs de risque modifiables : C’est l’approche prioritaire pour gérer l'incidence accrue des maladies d'Alzheimer et de Parkinson. Car ces 4 facteurs de risque sont bien liés à des mécanismes neuro-inflammatoires communs aux maladies d'Alzheimer et de Parkinson.
En bref, il s’agirait de prévenir la neuro-inflammation par un mode de vie plus sain et de la cibler par de nouveaux médicaments pour lutter contre l’incidence croissante des maladies neurodégénératives.
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