SANTÉ CARDIAQUE : Sur le poids considérable de l’hérédité
![Ainsi, le poids des antécédents familiaux devrait être mieux pris en compte, par les patients eux-mêmes mais aussi par les professionnels de soins primaires (Visuel Adobe Stock 953192676) Ainsi, le poids des antécédents familiaux devrait être mieux pris en compte, par les patients eux-mêmes mais aussi par les professionnels de soins primaires (Visuel Adobe Stock 953192676)](https://www.santelog.com/sites/santelog.com/www.santelog.com/files/styles/large/public/images/accroche/adobestock_953192676_fibrillation_auriculaire_0.jpeg?itok=XcQKmg_1)
Ces cardiologues de l’American Heart Association (AHA) reviennent sur le poids de l’hérédité dans le risque de maladie cardiovasculaire, et, en particulier de maladie coronarienne. Ainsi, le poids des antécédents familiaux devrait être mieux pris en compte, par les patients eux-mêmes mais aussi par les professionnels de soins primaires. Ces nouvelles analyses révèlent en effet que jusqu’à la moitié du risque de maladie cardiaque proviendrait de gènes familiaux.
Les experts de l’American Heart Association, qui célèbre un siècle de recommandations et de conseils sur la santé cardiaque et cérébrale rappellent aujourd’hui que bien connaître ses antécédents médicaux familiaux fait intégralement partie de la prévention du risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral (AVC).
L’un des auteurs principaux, Keith Churchwell, président de l’American Heart Association et professeur clinicien de médecine à la Yale School of Medicine et à la Vanderbilt School of Medicine (Nashville), note l’importance de
se renseigner sur ses antécédents médicaux familiaux.
« Avoir des antécédents de maladie cardiovasculaire parmi ses proches peut signifier un risque accru de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral (AVC) et peut permettre de prendre les mesures appropriées pour rester en bonne santé ».
Les antécédents familiaux de maladie cardiaque ne constituent pas une condamnation à mort,
mais bel et bien un signal d’alarme. Une prédisposition génétique aux maladies cardiovasculaires peut être compensée par nombreux facteurs afin de réduire le risque global.
Quelques rappels de mesures de prévention : ne pas fumer ou vapoter, s’assurer de manger sainement et rester physiquement actif, constituent la base. Un diagnostic précoce et des modifications appropriées du mode de vie, voire un traitement médicamenteux, peuvent réduire considérablement le risque.
Du côté des professionnels de santé : la prévalence familiale des maladies cardiovasculaires peut être déterminée par l’environnement dans lequel les patients vivent. Lorsque les parents fument, lorsque les habitudes alimentaires familiales sont malsaines, lorsque la famille vit de manière très sédentaire, il est très probable que ces comportements aient déjà été transmis de génération en génération. Interroger le patient sur son mode de vie mais aussi sur ces comportements familiaux fait partie de la démarche diagnostique.
Du côté des usagers de santé : s’informer sur les antécédents médicaux familiaux, fait au même titre qu’effectuer les dépistages réguliers, d’une démarche responsable pour préserver sa santé.
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