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SANTÉ de l’ENFANT : Antécédents familiaux, les parents y font plus attention

Actualité publiée il y a 2 semaines 2 heures 58 min
Michigan Health C.S. Mott Children's Hospital National Poll
2 parents sur 3 vont chercher de l'aide ou prendre conseil auprès de médecins et de professionnels de santé, pour prévenir le développement de problèmes de santé héréditaires chez leurs enfants (Visuel Adobe Stock 306877260)

Un objectif en santé publique est que chacun soit l’acteur de sa propre santé. C’est vrai aussi pour les parents, en charge de la santé de leurs enfants. Ce sondage mené par l’équipe de l’University of Michigan du Health C.S. Mott Children's Hospital National Poll, révèle -donc aux États-Unis- une avancée dans ce « prendre soin » :  2 parents sur 3 vont chercher de l'aide ou prendre conseil auprès de médecins et de professionnels de santé, pour prévenir le développement de problèmes de santé héréditaires chez leurs enfants.

 

20 % des parents déclarent que leur enfant a reçu un diagnostic de maladie héréditaire et près de la moitié craignent que leurs enfants soient à risque. Et les deux tiers des parents, au courant de ces des antécédents médicaux familiaux, agissent pour réduire pour leur enfant, ce risque de maladie héréditaire.

Ne pas transmettre « es antécédents familiaux » aux enfants et petits enfants

L’auteur principal, le Dr Sarah Clark, commente ces résultats : « Ce rapport reflète la nécessité pour les parents de disposer d’informations précises sur leurs antécédents médicaux familiaux. Car les parents jouent aujourd’hui un rôle actif dans la prévention et la prise en charge des problèmes de santé de leur enfant, dont ceux liés aux maladies héréditaires ».

 

L’étude a analysé les 2.057 réponses de parents d’enfants âgés de 1 à 18 ans interrogés en février 2024. Parmi ses principaux résultats :

 

  • 25 % des parents déclarent avoir demandé à tester ou examiner leur enfant pour certaines maladies en fonction d’antécédents familiaux connus ;
  • 7 % déclarent avoir demandé des tests génétiques pour leur enfant ;
  • 41 % déclarent des antécédents familiaux exposant leur enfant à un risque plus élevé d’allergies ;
  • 33 % à un risque plus élevé de troubles de santé mentale ;
  • 23 % à un trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH),
  • 22 % à un risque accru d’obésité ;
  • 20 % à un risque accru de maladie cardiaque, 20 % de cancer, 18 % d’alcoolisme, 13 % de maladies auto-immunes, 6 % d’autisme ;
  • 29 % d’autres maladies chroniques ;
  • 25 % des parents pensent qu’ils peuvent empêcher leur enfant de développer cette maladie héréditaire.

 

Les antécédents médicaux familiaux peuvent aider à identifier les enfants présentant un risque plus élevé que la normale de développer certaines maladies dont des maladies chroniques courantes et à complications, comme les maladies cardiaques, l’hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux, certains cancers, l’obésité et le diabète de type 2. Ces troubles complexes sont en effet influencés par une combinaison de facteurs génétiques, au-delà de facteurs environnementaux et de mode de vie, rappellent les auteurs.

 

Lorsque les parents connaissent ces antécédents médicaux familiaux, ils peuvent en effet prendre des mesures pour réduire les risques pour leur enfant, comme des dépistages précoces, des conseils génétiques, l’adoption d’un mode de vie sain et la connaissance des signes et symptômes possibles.

Les parents peuvent « éduquer » les enfants sur « les moyens de prendre les devants ».

Les antécédents familiaux sont tout aussi essentiels pour que les professionnels de santé puissent prendre des décisions éclairées sur les options de traitement.

 

Ce sondage révèle une meilleure connaissance et prise en compte de ces antécédents au sein des familles.


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