SYNDROME du CANAL CARPIEN : Une approche chirurgicale optimisée
Cette approche innovante pourrait optimiser la chirurgie liée au syndrome du canal carpien : elle utilise l’angiographie à la fluorescéine qui permet d'évaluer le flux sanguin neural dans cette neuropathie chronique par compression nerveuse au poignet. L’équipe de chirurgiens orthopédiques de Université d'Osaka révèle, dans la revue Neurology International, combien la technique peut aider le chirurgien à vérifier visuellement les zones où le flux sanguin neural a diminué, à poser ainsi un diagnostic plus précis, à mieux évaluer la gravité du syndrome et mieux prévoir les résultats de la chirurgie.
Que ce soit chez les étudiants ou les personnes qui travaillent intensément en bureau, éviter le développement d’un syndrome du canal carpien peut être un vrai défi. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas un problème de santé rare, sa prévalence est ainsi estimée entre 3 à 16 % de la population.
Caractérisé par une compression des nerfs au niveau du poignet, le syndrome du canal carpien peut nécessiter une intervention chirurgicale pour soulager la compression des nerfs ou pour réparer les nerfs endommagés. La nouvelle approche mise au point par les chercheurs japonais permet de vérifier visuellement les zones où le flux sanguin neural a diminué et donc d’opérer de manière mieux ciblée.
L’étude révèle que l’utilisation de l’angiographie à la fluorescéine, une méthode déjà employée en neurochirurgie, en ophtalmologie et dans certains cas en rhumatologie, permet de mieux visualiser le flux sanguin neural dans ce type de neuropathie chronique par compression nerveuse :
- l’angiographie à la fluorescéine permet de détecter une diminution du flux sanguin neural chez de petits modèles animaux de neuropathie chronique par compression nerveuse ;
- L’angiographie à la fluorescéine apporte ensuite ses preuves d’efficacité chez des patients humains subissant une chirurgie de libération du canal carpien par voie ouverte ;
- les données obtenues par angiographie à la fluorescéine concordent avec celles des tests électrodiagnostiques ;
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cependant, l’angiographie à la fluorescéine semble présenter une meilleure capacité diagnostique du flux sanguin neural pendant l’opération.
« Dans la chirurgie pour neuropathie chronique grave par compression nerveuse, l’expérience du chirurgien joue un rôle important pour déterminer si la procédure est appropriée ou si un traitement ou un dispositif supplémentaire est nécessaire. La recherche montre que l’angiographie à la fluorescéine permet de mieux visualiser les zones altérées et d’évaluer plus précisément la gravité de l’atteinte. La technique a donc le potentiel d’améliorer la précision des interventions chirurgicales associées ».
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