VITAMINE E : Un effet anti-obésité ?
Ils ne constituent certainement pas un substitut à la pratique de l’exercice, à une alimentation équilibrée ou encore à un mode de vie sain, mais les tocotriénols, qui appartiennent à la famille des vitamines E, peuvent constituer les bases d’un supplément efficace pour lutter contre l'obésité et ses comorbidités -dont l’hyperlipidémie. Ainsi, cette nouvelle étude préclinique, de biologistes et pharmacologues du Shibaura Institute of Technology (SIT), publiée dans la revue Molecules, met en lumière les effets anti-obésité de la vitamine E.
Compte-tenu de la prévalence croissante de l’obésité, et même si les quelques médicaments anti-obésité disponibles aboutissent à des résultats mitigés - dans le meilleur des cas une perte de 5 à exceptionnellement 10% du poids corporel-la piste pharmacologique ne doit pas être négligée.
Les tocotriénols aident à prévenir l'obésité et l'hypercholestérolémie
T3 prévient l’obésité : l’étude menée sur des souris nourries durant 13 semaines avec un régime riche en graisses a regardé si les tocotriénols (T3), un sous-type de vitamine E, pourraient favoriser une perte de poids corporel. L’expérience montre que la supplémentation en T3 permet :
- une perte de poids ;
- une baisse du taux de « mauvais » cholestérol avec maintien du taux de « bon » cholestérol ;
- une réduction de l'accumulation de tissu adipeux blanc autour des reins ;
- une réduction du foie gras.
Ainsi, chez la souris du moins, une consommation plus élevée de tocotriénols au quotidien peut contribuer à prévenir l'obésité.
Et la déficience cognitive associée à l'obésité ? On sait que l’obésité peut favoriser ou accélérer le dysfonctionnement cognitif. Les chercheurs ont donc regardé si les T3 pouvaient aussi aider à prévenir l'oxydation dans le cerveau et freiner les changements cognitifs et comportementaux induits par un régime trop riche en graisses. D’autant que les bénéfices cognitifs de la vitamine E ont déjà été documentés par de précédentes recherches.
- L’étude n’identifie aucune différence cognitive avec les T3 ;
- les souris n’ayant pas reçu T3 s’activent beaucoup moins ; cela suggère un comportement caractéristique de l'anxiété ou de la dépression ?
En résumé , si certains effets des T3 restent inexpliqués, l’effet anti-obésité des tocotriénols ou de composés similaires apparait prometteur et mérite d'être étudié plus avant.
Autres actualités sur le même thème
DIABÈTE de TYPE 2 : Ces émulsifiants alimentaires qui perturbent le métabolisme
Actualité publiée il y a 9 mois 2 semainesSANTÉ CARDIAQUE : Les effets cardiovasculaires contraires de l’huile de poisson
Actualité publiée il y a 7 mois 2 semainesVITAMINE D : Elle éloigne le risque de diabète
Actualité publiée il y a 5 années 5 moisAMORÇAGE : Le souvenir d’un bon café fait l’effet de la caféine !
Actualité publiée il y a 5 années 8 mois