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AVC : Attention à la dépression chez 1 patient sur 3

Actualité publiée il y a 1 année 8 mois 1 semaine
Stroke
La dépression est courante après un AVC, elle touche environ un survivant sur 3 (Visuel Adobe Stock 164091433)

Selon ces experts de l'American Stroke Association, la dépression est courante après un AVC, elle touche environ un survivant sur 3. Une dépression qui pourrait résulter de l'impact psychologique de l'AVC ou d’anomalies électriques ou chimiques dans la région du cerveau lésée. Ces données d’incidence doivent sensibiliser à la surveillance et à la prise en charge de la condition, chez les survivants d’AVC déjà fragilisés.  

 

Cette incidence de la dépression ou niveau de risque d’1 sur 3 chez les survivants d’AVC est à comparer à un taux de 13 % chez les adultes exempts d’AVC. Chez les patients survivants d’AVC, lorsqu’elle n’est pas traitée, la dépression affecte non seulement la qualité de vie mais aussi la récupération post-AVC.

« La dépression à la suite d'un AVC peut être qualifiée de réaction psychologique normale »

Principaux facteurs et mécanismes de dépression post-AVC :

 

  • « la dépression peut être une réaction au stress de la blessure, à l'invalidité ou au contact avec le risque élevé de décès lié à l'AVC », explique l’un des auteurs principaux, le Dr Lee H. Schwamm, chercheur bénévole à l'American Heart Association et professeur de neurologie à Harvard (Boston) ;
  • la dépression peut également être causée par des modifications structurelles, électriques ou biochimiques du cerveau ;
  • si certaines régions du cerveau sont blessées, les systèmes qui régulent les émotions peuvent être endommagés et produire une dépression, de l'anxiété ou des symptômes de type SSPT chez les survivants d'AVC.

 

Une évaluation systématique après un AVC et un traitement si nécessaire par un spécialiste : c’est donc la recommandation de ce groupe d’experts qui appellent à une évaluation systématique des symptômes dépressifs chez ce groupe de patients.

 

Un soutien émotionnel est également recommandé, alors qu’un AVC peut perturber le sommeil, l'alimentation, la continence et d'autres fonctions corporelles.

Cependant, de nombreux patients survivants d'AVC hésitent à aller chercher l'aide d’un professionnel, alors qu’ils auraient besoin d'un soutien ou de soins supplémentaires. Plusieurs études montrent que la dépression va de pair avec des niveaux insuffisants de soutien social. Le soutien de la famille, des amis, d'un groupe de soutien peut être une partie importante d'un plan de traitement de la dépression post-AVC.

Traiter la dépression améliore non seulement l'humeur, mais stimule également la récupération physique, cognitive et intellectuelle, post-AVC.

 

Rappel des principaux symptômes de la dépression :

 

  • une humeur triste, anxieuse ou un sentiment de « vide » persistant ;
  • l’agitation et l’irritabilité ;
  • des sentiments de désespoir, de pessimisme, de culpabilité, d'inutilité ou d'impuissance ;
  • une perte d'intérêt ou de plaisir pour les passe-temps et les activités, dont les rapports sexuels ;
  • une diminution de l'énergie, la fatigue, une sensation de « ralentissement » ;
  • des troubles de la concentration, de la mémoire et dans la prise de décision ;
  • des troubles du sommeil, dont l’insomnie, un réveil trop matinal ou un sommeil excessif ;
  • des modifications de l'appétit et/ou du poids corporel ;
  • des pensées de mort ou de suicide, voire des tentatives de suicide (TS).

 

Rappel des signes avant-coureurs de l’AVC : Un accident vasculaire cérébral peut arriver à n'importe qui, à tout âge et à tout moment. L’acronyme « F.A.S.T » pour repérer l’AVC :

 

  • F (face) = Visage tombant
  • A (Arm) = faiblesse du bras
  • S (Speak) = Difficulté d'élocution
  • T (Time) = Temps pour appeler le 15 (ou 911)

Au-delà de F.A.S.T., les principaux symptômes de l’AVC comprennent :

 

  • un engourdissement soudain ou une faiblesse du visage, du bras ou de la jambe, en particulier d'un côté du corps ;
  • une confusion soudaine, une difficulté à s’exprimer ou à comprendre la parole ;
  • un trouble soudain de la vue dans un ou les 2 yeux ;
  • une difficulté soudaine à marcher, des étourdissements, une perte d'équilibre ou de la coordination ;
  • des maux de tête sévères et soudains, sans cause évidente.

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