CANCER du SEIN : Il atteint aussi le partenaire
Plusieurs recherches ont alerté sur l’impact émotionnel et la toxicité financière d’un diagnostic de cancer, pour toute la famille. Cette nouvelle étude, menée par une équipe de l’Université du Delaware, révèle que la peur d'une récidive du cancer peut avoir des conséquences néfastes considérables, aussi, sur la santé des partenaires des survivantes du cancer du sein.
L’équipe n’analyse pas des émotions déclarées mais mesure de manière objective les niveaux de cortisol des partenaires des survivantes du cancer du sein 6 mois après la fin du traitement et constate des niveaux de cortisol, donc de stress plus élevés.
La peur d'une récidive du cancer a été précisément définie comme la « peur, l'inquiétude ou la préoccupation liée à la possibilité que le cancer réapparaisse ou progresse ». Il s'agit d'une préoccupation bien connue et reconnue chez les survivants de cancer, mais moins étudiée chez leurs partenaires.
Prendre en charge l’anxiété du partenaire aussi
L'étude suggère en effet, que faute d’interventions ciblant également les partenaires de survivantes de ce cancer,
- cette anxiété de la récidive reste à la fois élevée, stable et donc chronique chez les partenaires,
- ces troubles anxieux peuvent entraîner des troubles émotionnels et des maladies physiques, ainsi qu’une réduction de la qualité de vie.
Le cortisol comme marqueur objectif de stress : le cortisol fluctue pendant les périodes de stress chronique mais peut être influencé par les caractéristiques du facteur de stress telles que le temps écoulé, la possibilité de le contrôler, la nature de la menace et les émotions associées au facteur de stress,
mais le cortisol peut aussi être régulé par des interventions adaptées.
Source: Journal of Cancer Survivorship July, 2024 DOI:10.1007/s11764-024-01631-1 Fear of cancer recurrence and change in hair cortisol concentrations in partners of breast cancer survivors
Cette actualité a été publiée le 12/12/2024 par
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