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EpiAge : Un test sanguin ou salivaire pour mesurer l'âge biologique

Actualité publiée il y a 1 jour 9 heures 5 min
Aging
Ce nouveau test, sanguin ou salivaire, permet d’estimer l'âge biologique avec une précision comparable à celle des horloges épigénétiques établies les plus sophistiquées (Visuel Fotolia 175484627)

Ce nouveau test « epiAgePublic », développé à l’Université McGill et basé sur le séquençage de nouvelle génération pour l'évaluation de l'âge biologique dans la salive et le sang, permet d’estimer l'âge biologique avec une précision comparable à celle des horloges épigénétiques établies les plus sophistiquées. Documenté par ce nouvel article de recherche publié dans la revue Aging (Aging-US), ce test, se révèle également performant lorsqu’il est pratiqué sur la salive, avec donc de larges applications possibles.  

 

La capacité de mesurer le vieillissement épigénétique avec un test rapide et rentable a des implications importantes pour les soins de santé, la recherche sur la longévité et la médecine personnalisée.

 

La nouvelle méthode permettant d’estimer l’âge biologique utilise uniquement 3 sites ADN clés du gène ELOVL2, un marqueur reconnu du vieillissement. Contrairement aux méthodes traditionnelles qui nécessitent l’analyse de milliers de régions ADN, cette approche simplifie le processus tout en maintenant la précision de la prédiction.

 

L’âge biologique mesure la vitesse du vieillissement ou vitesse à laquelle le corps et les cellules d’une personne vieillissent. L’âge biologique peut être différent de l’âge chronologique et est influencé par la génétique, le mode de vie et les conditions de santé. La compréhension du vieillissement biologique peut aider les chercheurs et les médecins à identifier de manière précoce les maladies liées à l’âge comme la maladie d’Alzheimer, et à développer des traitements anti-âge.

 

Cependant, la plupart des tests d’âge biologique existants reposent aujourd’hui sur des processus coûteux et compliqués.

Une approche simple mais puissante.

L’étude a analysé les données de plus de 4.600 participants souffrant de différents problèmes de santé, notamment de la maladie d’Alzheimer et du VIH. Cette analyse valide :

 

  • la capacité d’EpiAgePublic à suivre avec précision les schémas de vieillissement et à identifier le risque de maladies chroniques ou le stress qui accélèrent le processus de vieillissement ;
  • la capacité d’EpiAgePublic de bien « fonctionner » avec des échantillons de salive, ce qui ouvre une alternative pratique et non invasive au test sanguin ;
  • la capacité d’EpiAgePublic à être utilisé sur des groupes importants de population.

 

« La simplicité et la précision d’epiAgePublic, conçu pour être compatible avec les technologies de séquençage de nouvelle génération marquent une avancée significative dans le domaine de la recherche épigénétique », concluent les chercheurs.

 

Cette méthode pourrait en effet être utilisée dans les hôpitaux, les cliniques ou même les cabinets ou les officines de ville, dans les études de longévité pour suivre le vieillissement et évaluer l’efficacité des interventions anti-âge.

 

Enfin, ces travaux soulignent les avantages du séquençage de nouvelle génération dans la recherche épigénétique, ouvrant la voie à des diagnostics du vieillissement plus précis, plus pratiques donc toujours plus accessibles.


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