L’EXERCICE PHYSIQUE préserve les femmes de l’arthrite plus tard dans la vie
Chez les femmes, l'effet préventif de l’exercice sur les symptômes articulaires possibles plus tard dans la vie est confirmé par cette étude, même en cas de faibles niveaux d'activité physique. Les conclusions, présentées dans la revue Arthritis Care & Research révèlent certes un effet dépendant d l’IMC mais indépendant du statut ménopausique ou du recours à l'hormonothérapie. En conclusion, la pratique de l’exercice chez les femmes d’âge moyen, en renforçant leurs articulations, prévient le risque d’arthrite plus tard dans la vie.
Les chercheurs de l’Université de Californie San Francisco et du Trinity College (Dublin) ont regardé précisément chez 6661 femmes, participant à la cohorte Australian Longitudinal Study on Women's Health comment l'indice de masse corporelle (IMC), le statut de la ménopause et l'hormonothérapie modifient l'association entre l'activité physique et l'incidence et la prévalence des symptômes articulaires. Les données sur la douleur et la raideur articulaires, l'activité physique, la taille et le poids, les symptômes de la ménopause et l'utilisation d’une THS ont été relevées tous les 3 ans, de 1998 à 2010. Les chercheurs ont ensuite estimé l'association entre les profils d’activité physique et les symptômes articulaires en fin d’étude (2010) ou cumulés sur le suivi de l’étude.
- L’analyse montre que les femmes qui ont pratiqué l’exercice physique de manière irrégulière, ou encore peu ou pas du tout présentent un risque de symptômes articulaires plus élevé que les participants qui ont adhéré aux recommandations ;
- l’analyse en fonction de l’IMC révèle que cette association est particulièrement significative chez les femmes atteintes d’obésité ;
- aucune preuve d’association entre le statut ménopausique ou l'utilisation d’une THS, l’activité physique et l’incidence de l’arthrite n’est identifiée.
Ainsi, la régularité de la pratique, même à des niveaux modérés de l’exercice physique, dès l’âge adulte jeune permet de réduire à la fois l’incidence et la prévalence des symptômes articulaires plus tard dans la vie. Cet effet protecteur évident de l'activité physique sur les symptômes articulaires est particulièrement évident chez les femmes en surpoids, et vaut quel que soit le statut ménopausique et la prise ou non d’une THS.
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