OBÉSITÉ: La matière grise du cerveau prédit les chances de perte de poids
La démonstration est faite ici chez les personnes âgées, par cette équipe de scientifiques américains du Wake Forest Baptist Medical Center. « Ils » disent avoir peut-être trouvé, avec une analyse cérébrale rapide et non invasive du cerveau, une clé de prédiction du succès d’un effort de perte de poids. Des conclusions présentées dans la revue Obesity, qui font état d’une prédiction, via ces données IRM du cerveau, du succès de la perte de poids précise à 78%.
Bref, selon cette petite étude, notre cerveau pourrait détenir la clé du succès ou de l'échec d'une tentative de perte de poids. Un résultat peu surprenant sur le fonds si l'on prend en compte l'aspect dépendance, ou addiction à la nourriture, dans l'obésité ou la perte de poids. Mais plus surprenant est le fait d'être capable de visualiser la prédiction à l'IRM. Pourtant, l'auteur principal, le Dr Jonathan Burdette, professeur de radiologie à la Wake Forest School of Medicine confirme : « C'est un test simple qui peut prédire le succès d'une entreprise de perte de poids en utilisant des caractéristiques structurelles du cerveau. Des caractéristiques qui pourraient finalement être utilisées pour adapter le programme de perte de poids au patient ». Les personnes identifiées comme ayant un risque élevé d'échec pourraient bénéficier d'un traitement intensif et d'une surveillance plus étroite. Les personnes identifiées comme ayant une forte probabilité de succès pourraient se contenter d'un programme moins intensif et plus flexible.
Dans cette étude, 52 participants, âgés de 60 à 79 ans, en surpoids ou obèses (28
- régime alimentaire seulement,
- régime alimentaire + programme d'exercice aérobie,
- régime alimentaire + programme d'exercice de résistance.
L'objectif du programme était une perte de 7 à 10% de la masse corporelle.
Les données recueillies à l'IRM sur la structure cérébrale ont été classées. Les prédictions basées sur un algorithme de ces données (volume du cerveau, de la matière grise, de la substance blanche…) ont été rapprochées de la perte de poids réelle des participants à 18 mois. Parmi les variables utilisées dans l'algorithme, le volume de matière grise du cerveau fournit une meilleure précision de prédiction.
Quelle logique derrière ces constatations ? Les chercheurs soulignent, une nouvelle fois, l'influence majeure de certains réseaux ou connexions du cerveau et de certaines zones cérébrales sur l'envie de manger et la maîtrise du comportement alimentaire.
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