VIOLENCE de l'adolescent: La prévention doit commencer à la maison
Cette recherche du Los Angeles Biomedical Research Institute au Harbor (UCLA) appelle les politiques à impliquer aujourd’hui les parents dans les programmes de prévention de la violence chez l’adolescent. L’étude, menée en Californie et qui révèle que plus de 25% des adolescents rapportent de violentes altercations dans l'année écoulée, montre aussi que dans certains groupes de population, les parents eux-mêmes pensent que la bagarre et la violence physique est parfois nécessaire. Ce point de vue des parents conduit évidemment à des taux plus élevés d’agression chez les jeunes. Pourtant, la prévention devrait commencer à la maison.
Ici, les chercheurs ont organisé des groupes de discussion avec 17 parents afro-américains et latinos au sujet de la violence chez leurs adolescents, âgés de 13 à 17 ans. Sur les 17 participants, 76% étaient des femmes.
· Ces entretiens montrent qu'ici, à Los Angeles, près d'un quart de tous les adolescents a été impliqué dans une bagarre au cours de dernière année, avec des taux plus élevés d'altercations entre adolescents afro-américains et latinos.
· Certains parents refusent la violence mais que d‘autres la tolèrent comme un dernier recours et qu'enfin, certains la jugent parfois nécessaire.
· Des parents vont enseigner à leurs enfants les conséquences de la violence, comment réguler leurs émotions et les modes non-violents de résolution des conflits.
· D'autres parents, s'ils approuvent ces modes de résolution non-violents expriment tout de même des doutes sur l'efficacité de ces stratégies.
· Enfin, certains parents envisagent même, comme stratégie de crise, les châtiments corporels comme méthode pour éviter les comportements violents chez leurs enfants.
Or de précédentes études ont suggéré, de manière logique, que tous ces points de vue des parents ont bien une influence sur le comportement de leurs enfants.
La prévention doit commencer à la maison : Aujourd'hui, aux Etats-Unis comme ailleurs, la plupart des programmes de prévention de la violence se concentrent sur des interventions en milieu scolaire avec peu de participation des familles. Cette étude suggère qu'il est crucial d'impliquer les familles, en particulier les parents, dans ces programmes de prévention. L'étude montre l'importance de,
· travailler aussi sur les attitudes des parents, en les impliquant dans des programmes de prévention et en adaptant aussi ces programmes aux différents groupes culturels et ethniques,
· enseigner aux parents comme aux adolescents comment utiliser efficacement les méthodes non-violentes pour résoudre les conflits,
· impliquer aussi tous les membres influents de la communauté des adolescents dans ces interventions.
· Bref, reconnaître le rôle éminent de la famille dans la prévention de la violence chez les jeunes.
Autres actualités sur le même thème
PRISE de POIDS à 20 ans, risque cardiaque à 60
Actualité publiée il y a 3 mois 4 semainesPROCRASTINATION : A l’âge jeune, associée à une dégradation de la santé ?
Actualité publiée il y a 1 année 10 moisRÉSEAUX SOCIAUX : 30 mn par jour, ça suffit…pour être heureux
Actualité publiée il y a 1 année 5 moisSANTÉ MENTALE de L’ADOLESCENT : Le câblage cérébral pour la prédire
Actualité publiée il y a 6 mois 1 semaine