La PENSÉE POSITIVE favorise la santé pour la vie
Un état d’esprit ou « affect » positif à l’adolescence apporte une amélioration de la santé comme du bien-être à l’âge adulte, et pour la vie, conclut cette recherche menée par des psychologues et épidémiologistes de Harvard. Les adolescents qui déclarent plus de bonheur, de calme et un meilleur mental, présentent des taux d'anxiété plus faibles et montrent plus d’optimisme à l'âge adulte.
Au-delà de réaffirmer ainsi l’importance du mental et d’un état d’esprit positif pour la santé, la recherche incite à mieux prendre en compte ces facteurs de santé mentale dans les évaluations de la santé globale. Car l’affect positif à l’adolescence paraît conduire à une amélioration de la santé physique et mentale à l'âge adulte. Un point d’autant plus important que l’adolescence est une période critique pour l’établissement d’états d’esprit et de comportements sains, et constitue une période clé pour les interventions favorables à un parcours de vie plus sain.
Les auteurs définissent « l’affect positif » comme l’expérience d’émotions agréables, telles que le bonheur, la joie, l’excitation mais aussi le calme et la sérénité.
L’étude est menée auprès de 10.000 adolescents âgés de 15 à 18 ans recrutés dans les années 90 et suivis jusqu'à l'âge adulte. Les participants ont renseigné leurs antécédents de santé mentale et physique, régulièrement au cours du suivi. Les chercheurs ont regroupé les participants en fonction de l’augmentation de leur affect positif au cours de l’adolescence et ont ensuite regardé l’association entre cette évolution de l’affect et les résultats de santé. L’analyse confirme :
- précisément l’association entre un affect positif à l’âge jeune adulte, et des comportements plus sains et une diminution du risque de maladies chroniques plus tard dans la vie ;
- les adolescents ayant suivi une trajectoire d’augmentation plus élevée d'affect positif obtiennent de meilleurs résultats de santé dans de nombreux domaines, même après prise en compte des facteurs de confusion possibles ;
- l’un des effets les plus positifs concerne la santé mentale, un affect positif à l’adolescence étant associé à un risque réduit de troubles de santé mentale, dont de TDAH, d’anxiété, de dépression et de stress, plus tard dans la vie.
Les interventions conçues pour améliorer l’affect positif auront donc un impact durable à vie, soulignent les auteurs : « Plusieurs organisations de santé plaident pour une intégration des indicateurs de bien-être aux côtés des indicateurs économiques lors de l’élaboration des politiques. Nos résultats confirment que cibler l’affect positif pendant l’adolescence, une phase de développement critique est une stratégie prometteuse pour améliorer la santé et le bien-être à l’âge adulte ».
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